quarta-feira, 25 de fevereiro de 2009

Le printemps dernier

Cela commença au moment où le vent me souffla au cou pour la première fois cet après-midi-là, tandis que je le regardais se diriger vers sa voiture blanche garée à côté de ma maison. Il y entra et y resta en me regardant par la fenêtre quelques instants. Le vent me souffla au cou à nouveau et me chuchota à l'oreille ces petits verses: regarde mes yeux pleins d'amour pour toi; je te garderai toujours dans mon coeur. Je baissai la tête et remarquai qu'il y avait de nombreuses pétales jaunes par terre. Il disparut, enfin, au long de la route.
Je rentrai à la maison, je m'assis sur une chaise de la cuisine et puis je composai ce petit poème:

Regarde mes yeux pleins d'amour pour toi,
je te garderai toujours,
mon homme, mon prince, mon petit chien,
toujours dans mon coeur.

et je pleurai...

Ce ne fut pas vraiment la dernière fois que je l'eus devant mes yeux inondés d'amour liquide, qui à la fois ne devinrent pas aussi secs et aussi vides que j'y croyais à ce moment-là. Bien sûr, ce ciel-là devint noir, cette exacte chaleur du soleil qui me caressait la joue avec tant de douceur en me consolant ne m'y toucha jamais plus, le vent s'arrêta et bien sûr, cette histoire ne passa à exister que noyée dans les sombres profondeurs de ma mémoire. Le temps m'a beaucoup appris.

Et encore avec le temps, le ciel deviendra clair, la chaleur du soleil me caressera les joues et le vent me soufflera au cou, juste comme avant. Le prochain printemps s'annonce...

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